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Information

Le remboursement à Veolia nous coûte un pognon de dingue (3/3)

ce qui n’est pas pour déplaire aux actionnaires de cette multinationale !

L’étonnante réponse que nous avons reçue de la CCSP révèle l’absence de curiosité et le peu d’importance accordée par elle aux sujets qui sont au coeur de nos questionnements depuis le début de nos actions d’information, sensibilisation et mobilisation des usagers, à savoir : Ce que nous payons à Veolia est-il justifié ou exagéré ? Est-il discutable ou indiscutable ?

Car nous voulons aussi connaître l’affectation comptable réservée aux 2,5 M€ de subventions publiques encaissés par Veolia : Ont-elles servi, en totalité ou seulement partiellement, au remboursement du Capital restant à amortir ?

Et savoir, du montant qui est facturé aux usagers au titre des parts investissement : Combien sert (ou a servi) au paiement des intérêts ; Combien sert (ou a servi) au remboursement du Capital restant à amortir.

Trois mois après avoir reposé nos questions à qui de droit et en bonne et due forme, nous ignorons quel sort comptable fut réservé par Veolia aux 2,5 millions d’euros de subventions publiques et aux 7,1 millions d’euros déjà payés par les usagers (pour lui rembourser son financement des 10 M€ d’investissements prévus au contrat – mais, à cette heure, pas encore totalement réalisés !)

Peut-être que la CCSP envisagera un jour de saisir la CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs) au cas où Veolia refuse de lui apporter toute justification et détail de calcul sur ces écarts.

Car, comme nous le déduisons de sa réponse, sans ces précieuses informations la CCSP ne pourra pas avoir une bonne compréhension globale de ce Tableau d’Amortissement… Pour, entre autres prévisibles conséquences, pouvoir répondre à nos légitimes demandes.

Nous ne renoncerons pas, pour si peu, à essayer de faire sortir le contrat de concession de l’épais brouillard qui l’entoure encore, 13 ans après sa signature et mise en œuvre ! Et surtout à en connaître les raisons qui le justifieraient.