En juin 2022, Veolia a demandé à la société Intrum, au capital social de 26 M€, d’exercer son pouvoir de persuasion auprès des usagers Embrunais participant à l’action Paiement différé des parts investissement de leurs factures semestrielles de l’assainissement.
Ce faisant Veolia pensait mettre au pas les usagers récalcitrants et surtout éviter d’avoir à répondre à leurs demandes.
En juillet-août 2022 Intrum a envoyé une lettre-modèle en ce sens, à quelques usagers. Sans avoir réussi à les intimider suffisamment pour les démotiver et les pousser à abandonner l’action qui est à l’origine de son courrier.
En novembre-décembre 2022 Intrum a récidivé, avec la même lettre-modèle et en y récapitulant les montants en retard concernant les factures de Veolia émises en mai et en octobre 2022. Sans plus de succès.
En mars 2023, avec sa troisième lettre, Intrum jette l’éponge et renonce à poursuivre le recouvrement amiable que Veolia lui avait demandé d’effectuer auprès des usagers.
Très laconique, le contenu de cette dernière lettre d’Intrum vient conforter la justesse des arguments des usagers et confirmer la faiblesse de ceux de Veolia pour les contrecarrer.
Et surtout il tend à prouver que les usagers avaient raison de demander à Veolia-Odalp des explications précises sur le coût du remboursement du financement des travaux concessifs.
C’est le but des lettres que des usagers lui ont envoyées depuis juin 2022. L’embarras qu’elles ont provoqué chez le concessionnaire a dicté à celui-ci d’y répondre par un mixte de mépris, arrogance, menaces et mensonges.
Au fait : Qu’est-ce qu’elle pense de tout ça, la Communauté de Communes ? La question est pertinente et mérite de lui être posée. Nous n’en savons rien. Pour l’instant.